Lien vers l'interview originale (en russe) : sur Oural-Rock

Le 16 mars, le groupe populaire français "Debout sur le zinc" a donné son concert dans la salle UPI. Les musiciens ont joué plus de vingt chansons racontant aux auditeurs les histoires de la vie quotidienne et celles d'amour. Après le concert, une fois distribué les autographes aux fans, le soliste du groupe Simon a été interviewé par le journaliste de Oural-Rock.

Vous êtes connu par la quantité énorme des concerts que vous donnez en Europe. Allez-vous en donner autant en Russie ?
Simon : Nous sommes pour la 1ère fois en Russie donc Ekaterinbourg est la 1ère ville où on a joué ici. Cette semaine, on jouera encore à St. Pétersbourg et à Moscou. Ce sont les villes que l'on visitera dans le cadre des jours de la francophonie. Il est possible que l'on vienne en Russe encore une fois, plus tard. Mais pas avant l'année prochaine.

Quelle est votre première impression de la ville, du pays, des gens qui y habitent ?
Simon : Avant le concert, on s'imaginait à peine comment sont les gens ici. Maintenant on voit que les russes sont très hospitaliers.

Mais c'est quand même difficile de se produire devant le public qui ne comprend pas ce que vous chantez ? Pour sentir pleinement vos chansons il faut comprendre le sens des paroles.
Simon : Bien sûr, cela nous prive de bien des choses. Mais en même temps, on peut remplir ce vide par de la musique et de l'énergie.

Comment définissez-vous votre style ?
Simon : C'est de la chanson française à l'énergie rock et celle de la musique traditionnelle à la fois.

Sur les affiches de notre ville on vous a appelés "le groupe rock français". Est-ce que le rock est le courant principal de votre musique ? Si oui, alors pourquoi la guitare n'y est qu'un instrument comme les autres ?
Simon : Pour nous, le rock est vraiment le courant essentiel. Ne serait-ce que à cause de son énergie. S'il n'y avait pas assez de guitare, cela serait dommageant pour la musique et celle-ci ne serait pas comme vous l'entendez. Quand aux enregistrements de studio, il y a plus de guitare.

A connaitre l'histoire du groupe, on dirait que DSLZ a tendance aux expériences. Avez-vous l'intention de changer encore qelque chose ?
Simon : On a déjà commencé à changer quelque chose en groupe. J'ai commencé à jouer de la trompette. Peut-être bientôt c'est le piano qui s'ajoutera. On veut entraîner d'autres instruments, le plus possible. Cela enrichira la musique.

Par Aleksey Babushkin, traduis par Dasha