DEBOUT SUR LE ZINC PAR "LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE"

Né à Rambouillet , le groupe DEBOUT SUR LE ZINC est devenu Berruyer. Il répète à la Soupe Aux Choux. NON , ils ne se prennent pas au sérieux les six de DEBOUT SUR LE ZINC. Il suffit de voir le coq prétentieux qui parcourt le petit livret des paroles de leur premier CD. "Le groupe , c'est un peu une basse-cour , explique Christophe. Le coq est un appel à la dérision pour éviter une fierté ridicule." Tout a démarré à Rambouillet , il y a cinq ans. Des étudiants appartiennent à deux groupes differents. L'un fait dans le Rock , l'autre dans la musique Irlandaise. Ils décident de fusionner , cela donne un premier groupe qui associe les styles et ajoute des airs Tziganes. Christophe Bastien (chant , guitare) et Simon Mimoun (chant , violon) écrivent les paroles : " On chante chacun les textes qu'on écrit , explique Simon , car notre écriture est differente. Christophe raconte plutôt des histoires , des ambiances. Moi , j'évoque surtout la manière de les vivre. Les thèmes qui reviennent le plus souvent sont les sentiments , l'amour , le deuil. En fait nous sommes très sentimentaux !" Les deux paroliers écrivent aussi les thèmes musicaux : "Ensuite , précise Christophe , tous les arrangements sont faits en groupe. Quand on répète , on modifie aussi les textes, l' avis de chacun compte." Les DEBOUT SUR LE ZINC ont pu enregistrer leur premier CD au studio ACOUSTI , une référence dans le métier. "Sur le CD , explique Christophe , on a voulu privilégier la chanson , avec une couleur tzigane ; ça donne de l'homogénéité à l'ensemble. Sur scène , il ya une dimension différente , c'est plutôt l'énergie qui nous caractérise." Ce premier disque se vend bien : tiré à trois mille exemplaires , un retirage de mille exemplaires a été nécessaire dans les quinze jours qui ont suivi. Apparemment le bouche-à-oreille a bien fonctionné. Les concerts donnés un peu partout à travers la France commencent à porter leurs fruits.

Source : La Nouvelle République